D'un monde à l'autre, 18 photographies, dimensions variables
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D’un monde à l’autre

Ce travail photographique propose une réflexion autour de la notion de frontière. Il résulte d’un arpentage d’une partie du littoral français, et présente des prises de vues de Calais et ses environs.

En se référant à l’histoire de la représentation du paysage dans l’art, le but de ce projet est de proposer une réflexion autour des frontières aujourd’hui estompées de l’Europe de par le traité de Maastricht, tout en questionnant les flux migratoires illégaux.

Ainsi, les notions de voyage et de contemplation sont requestionnées au profit d’une autre forme de voyage que représentent les flux migratoires. L’homme n’apparaît plus comme figure déjouant les éléments et découvrant le monde. Le paysage devient alors une barrière plus ou moins franchissable. Cette façon d’envisager le paysage reflète donc la situation statique du clandestin qui, après avoir voyagé, se retrouve bloqué à l’intérieur de cette image, de cet espace.

Dans cette série, Calais n’apparaît plus comme une ville mais plutôt comme une zone de transit, un non-lieu, accueillant le simple passage et ne forçant pas l’arrêt des gens. La photographie met en valeur la ville et son territoire sous le point de vue du « no man’s land ». En effet, j’ai choisi de privilégier ces bandes d’espace, n’ayant aucune autre mission que le passage du voyageur. Le dernier plan devient un but, un autre monde à atteindre, le premier plan figé lui nous rappelle et nous évoque la situation du clandestin, qui s’oppose à la mouvance du voyageur.

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